Le Mal a Dit : vos genoux

Les genoux sont les articulations sur lesquelles je m’agenouille, je m’abandonne à la hiérarchie normale ou à ce qui est au-dessus de moi et aussi au mouvement et à la direction qui prennent place. Lorsque je marche, les genoux entraînent tout le corps dans le mouvement. Les genoux manifestent donc mon degré de flexibilité et servent à amortir les chocs quand la pression est trop forte. Ils représentent aussi mon degré de persévérance mais aussi d’indécision. Ils seront affectés si je me dévalorise par rapport à mon physique ou mes performances sportives. Si j’ai de la difficulté à plier les genoux, je démontre par là une certaine rigidité. Cela peut venir de mon ego qui est très fort et qui est orgueilleux. J’ai peur de perdre ma liberté. Un genou qui plie facilement est un signe d’humilité et de flexibilité. Cela indique que j’ai de la facilité à écouter ma voix intérieure. Les genoux sont nécessaires pour maintenir ma position sociale et mon statut. De bons genoux indiquent que je suis ouvert à mon entourage et aux changements. GENOUX (MAUX DE ...) Les dommages osseux ou des tissus mous sont reliés à un profond conflit intérieur et impliquent l’abandon, à un niveau plus profond, l’abandon de mon ego et de mon orgueil. Un malaise à mes genoux me parle de ma difficulté à faire un choix entre mon individualité (JE) et celui d’un groupe (NOUS). Ce peut être moi par rapport à mon couple, ma famille, mon cercle d’amis, une organisation sociale, ou les deux parties de moi-même (féminin et masculin). Lorsque les ménisques sont touchés, je vis une dualité intérieure qui me rend nerveux et tendu. Je me retrouve souvent « pris entre deux feux ». Je me cramponne tellement à quelque chose, quelqu’un ou à ce que les autres peuvent penser de moi que cela m’empêche d’avancer. La dislocation d’un genou me montre comment je me sens déséquilibré par rapport à une personne ou une situation et mon genou ne peut plus soutenir le poids de mon corps. Les genoux « qui flanchent » me montrent combien je suis influençable et que j’ai peu de confiance et de conviction. Quel que soit le malaise aux genoux que j’expérimente, je me demande devant qui ou quoi j’ai l’impression de devoir abdiquer ? Ce peut être par rapport à une autorité extérieure à moi. Ce peut être aussi tout simplement par rapport à la vie car j’ai l’impression d’en porter trop lourd. Je croule sous le poids des responsabilités et mes genoux veulent « fléchir » bien malgré moi. Je dois assumer mes paroles et gestes mais cela demande parfois un effort. Je peux vivre un échec par rapport à un de mes grands rêves ou de mes grandes ambitions et ce constat me fait fléchir les genoux en guise d’abdication. Si mes genoux craquent, je peux avoir l’impression de craquer ou d’avoir peur de craquer sous le poids des responsabilités, de la pression, des efforts, etc. Puisque je suis très perfectionniste, je vois cela un peu comme un échec, ou, à tout le moins, je suis déçu de moi-même, de ma performance... Les émotions que je refoule ne demandent qu’à être exprimées. J’ai à me positionner par rapport à une facette de mon travail (que ce soit à la maison ou au bureau) que je n’aime pas et qui me dérange, et à voir les côtés positifs de ce dernier. J’ai peur de trahir quelqu’un si je me choisis, que je prends soin de moi. Si je veux éliminer les malaises qui affectent mes genoux, je dois accepter de m’ouvrir au monde qui m’entoure et accepter d’avoir à changer ma manière d’être sur certains aspects. Je prends conscience de la colère que je porte depuis des années et que je réprime. J’ai à apprendre à aller avec le courant, à laisser aller mes vieilles façons de penser. J’accepte de m’agenouiller devant quelqu’un ou devant une situation, ou peut-être tout simplement devant la vie en général, afin de pouvoir recevoir de l’aide et de m’ouvrir à une nouvelle réalité que je ne pouvais voir avant puisque j’étais emprisonné dans mon propre univers. Et j’ai tout le potentiel nécessaire pour accepter de nouvelles responsabilités. Si je vis de la frustration et de la culpabilité parce que je me rends compte que je veux toujours avoir raison et que mon désir d’une puissance sociale supérieure est insatiable, je m’arrête et je me questionne sur mes vraies valeurs afin de revenir à l’essentiel et afin de me permettre de revenir dans mon cœur au lieu de laisser mon côté rationnel tout décider. Je me donne ainsi la permission de faire vivre la créativité en moi et je redonne pouvoir à mon intuition qui sait ce qui est bon pour moi. Je suis désormais protégé par mon autorité intérieure. J’ai maintenant la capacité de rebondir dans n’importe quelle situation !